Vote Sénat 28 octobre 2021 : lettre d’une soignante suspendue aux sénateurs qui vont débattre sur le texte de prolongation du pass sanitaire.


Mme la Sénatrice, M. le Sénateur,

Je vous demande, ce jeudi 28 octobre 2021, au moins de redorer le blason de notre République, faute de pouvoir au point où nous en sommes, lui rendre ses lettres de noblesse.

Nos parents et grands-parents ont-ils combattu le fascisme pour qu’aujourd’hui soit instaurée une nouvelle ligne de démarcation dans le cœur même de nos villes et nos villages ?

D’un côté les français libres et de l’autre les exclus ?

On fait le tri aux portes des musées, des piscines, des théâtres… et même des hôpitaux !

Pourtant chaque citoyen, par ses impôts directs ou indirects, participe aux multiples subventions.

Ce pass de la honte, qui contrevient aux principes mêmes de la Constitution, est contraire au droit Européen, n’avait été validé par le Conseil d’état, que parce qu’il était « provisoire et de courte durée » nous disait-on…

Vous savez bien que ce pass est tout, sauf sanitaire. Il suffit de relire l’article scientifique «Transmission of Sars-CoV-2 Delta variant among vaccinated healthcare workers…», une prépublication en ligne depuis le 10 août 2021 et approuvée entre autres par l’Université d’Oxford pour bien voir (lignes 39, 43 et 259 surtout) que les « vaccinés » transmettent le Covid, qu’ils peuvent donc contaminer des personnes fragiles autour d’eux et que la baisse de leurs anticorps neutralisants est induite par le « vaccin ».

Les campagnes publicitaires du gouvernement ont vendu du rêve aux citoyens traumatisés par le cauchemar du confinement.

Mais il n’y a pas un seul produit miracle contre cette maladie qui a plusieurs facettes : virale, inflammatoire, infectieuse et thrombotique. La prise en charge précoce des personnes à risque est la clé, pas l’inoculation généralisée d’un produit expérimental, y compris dans le corps de jeunes enfants…

Le pass a contraint bien plus qu’il n’a convaincu et ce n’est pas glorieux. Le sentiment d’injustice et de colère gronde toujours plus fort dans le cœur des français qui souffrent : trop de lois liberticides, trop de fraude et d’optimisation fiscale…

Comment pensez-vous qu’ils ont vécu le spectacle de la « petite fête de charité » du 14.10.21 où le président chante dans une assemblée sans masque, après avoir joué au foot contre une équipe de soignants ? Inutile de revenir ici sur les fermetures de lits, la formation des médecins et paramédicaux insuffisante en nombre, le dernier budget de la santé, ou l’ineptie de la T2A.

La coupe est pleine. Le « pass sanitaire » doit s’arrêter maintenant. La France était hier le pays des droits de l’Homme, ne l’oubliez pas en votant le 28 octobre.

Une infirmière suspendue car on a préféré l’écarter des soins, plutôt que de lui fournir des masques FFp2 (filtrants à 95%) et des autotests quotidiens, comme cela avait pourtant été proposé à la direction de l’AP-HP.

9 Commentaires

  1. Tout est dit dans cette lettre de soignante maltraitée une parmis tant d’autres hélas, dans notre France où notre Liberté est tant attaqué, en espérant qu’elle sera entendue .Medames et Messieurs les sénateurs faites votre travail ,les citoyens de France vous regardent,HONNEUR FORCE et COURAGE

  2. On ne peut pas dire mieux !!! Maintenant, à défaut d’être entendus (manifestations), j’espère que vous serez lue et que l’abandon de cette ineptie qu’est ce pass politique (et non sanitaire) cessera de diviser notre peuple !!! Ras le bol d’être discréminée dans notre propre pays !!!!!!!!!!