URGENT agriculteur en détresse !
Samedi dernier, lors d’un rassemblement d’agriculteurs, nous avons rencontré William.
Son histoire nous a bouleversés. D’habitude nous ne sommes pas fans des demandes de cagnotte, mais là…
Voici l’histoire de William et de sa famille, ça se passe dans le Tarn et Garonne.
C’est l’histoire d’un couple d’agriculteurs qui s’installe sur une exploitation de lait de brebis. Un beau troupeau de 450 brebis dites « d’excellente valeur génétique », 20 ans de sélection génétique.
Le couple cultivent également des céréales pour nourrir le troupeau et en prairie naturelle et permanente.
Au bout de 3 ans, les problèmes commencent. Crescendo.
D’abord, des voisins portent plainte pour nuisance causée par les mouches… La plainte est ciblée sur le couple car un autre exploitant résidant à 50 mètres ne fait l’objet lui d’aucune plainte.
Classement sans suite, évidemment.
Ensuite, c’est l’escalade. Des brebis sont retrouvées mortes chaque jour ou presque dans la bergerie. Ou doivent être euthanasiées.
D’abord 12 brebis, puis 45, puis 23, puis 24, puis 19, puis 33…
En tout 212 brebis. Soit 50% du troupeau d’une longue sélection génétique.
A chaque fois, les tueries sont constatées par les gendarmes. Des autopsies sont réalisées par un vétérinaire.
A chaque fois, les morts sont dues à l’affolement du troupeau causé par un chien. Les brebis paniquent, s’étouffent et meurent.
A chaque fois, la présence d’un chien noir est constatée dans la bergerie tôt le matin… Le chien des voisins.
Le préjudice financier – en plus de tout le reste – est estimé à 60 000 euros.
Mais ça ne s’arrête pas là. Du matériel est régulièrement retrouvé dégradé sur l’exploitation.
Au cours d’un été, un de ses chiens de troupeau de race Border collie « Berger », est retrouvé empoisonné et meurt au domicile de ses maîtres. Une autopsie est encore réalisée.
Le même jour, un autre chien berger est retrouvé gravement blessé et doit être amputé par le vétérinaire.
Le couple se retrouve avec un seul chien pour surveiller son troupeau.
Les dégradations et les sabotages continuent, à chaque fois elles font l’objet d’un PV de gendarmerie.
Ensuite des appels nocturnes et des menaces directes, toujours des voisins, armés de gourdins, puis de fusil… L’auteur des faits a été condamné par un tribunal correctionnel. Des articles de presse sont parus.
Mais cette succession d’événements dramatiques ont plongé William et sa famille dans une spirale infernale.
La peur permanente, la dépression, l’isolement, les idées noires… Et des problèmes financiers insurmontables liés aux pertes des bêtes, des chiens, du matériel.
Bref l’investissement d’une vie qui part en fumée.
Résultat : la mise en redressement judiciaire. Des annuités très importantes sont à payer chaque année pour éviter la liquidation de l’exploitation.
Et en 2023, William ne peut pas payer son annuité.
Aujourd’hui, il est menacé par la banque Le Crédit Agricole, vous savez, la banque qui prône la solidarité et le mutualisme.
Ses comptes ont été bloqués, son assurance-vie a été bloquée, alors qu’il a suffisamment de sous dessus pour payer !
Son exploitation va être saisie, sa vie s’effondre.
Par-dessus tout ça, le mandataire judiciaire prend des honoraires de 17 000 euros !
Vous êtes au seuil de la liquidation et le mandataire judiciaire (désigné par le tribunal), vous pompe encore et toujours plus.
Tout cela est parfaitement injuste. William et sa famille ne demandent qu’à vivre dignement de leur travail.
C’est pour ça que nous sommes sortis, nous les Gilets Jaunes , pour la dignité et la justice.
Alors nous en appelons aujourd’hui à la solidarité et à la fraternité qui nous lie tous.
Aidons William en donnant sur sa cagnotte, seul moyen de l’aider puisque ses comptes sont bloqués.
Un dépôt de plainte est envisagé contre le Crédit Agricole, à suivre…
Un autre moyen de l’aider, appeler le siège du Crédit Agricole pour leur demander où est passé leur humanité :
Le siège social de Crédit Agricole S.A. est situé à Montrouge dans les Hauts-de-Seine.
- Adresse : 12, place des États-Unis 92127 Montrouge Cedex
- Téléphone : 01 57 72 90 45