#Agriculteurs : débordez les syndicats et le gouvernement !
On peut dire sans jeu de mot que les professionnels de l’agriculture ont bien les pieds sur terre !
Preuve en est : le mouvement de mobilisation qui a démarré mi-janvier est parti de la base, non des syndicats sensés la représenter.
Et sans surprise, ces syndicats ultra subventionnés (ou achetés si on préfère) ont lâché très rapidement le mouvement en saluant les annonces du gouvernement…
On est pourtant très loin du compte.
Les annonces (liste non exhaustive) :
- 150 millions d’euros pour les éleveurs « dès cette année et de façon pérenne » pour soulager leur charge fiscale et sociale.
- Empêcher l’importation en France de fruits et légumes traités avec le pesticide thiaclopride,
- Ouvrir des négociations sur les importations d’Ukraine….
BLABLABLABLA BLABLABLABLA BLABLABLABLA BLABLABLABLA BLABLABLABLA BLABLABLABLA
En langage syndical, on dit toujours que quand le patron veut balayer un problème, il crée une commission ou ouvre une négo…
Avec qui d’ailleurs ? Les syndicats corrompus (euh pardon, subventionnés) ?
Nous pensons qu’il n’y a pas à tergiverser et/ou à négocier quoi que ce soit tant que les professionnels de l’agriculture et de la pêche ne vivront pas dignement de leur travail.
Pour cela, il faut absolument changer de modèle économique.
Et il y a un début de solution simple, qui existe déjà juridiquement et qui ne demande qu’à être développé et amélioré.
Un début de solution que le gouvernement, s’il voulait vraiment sauver l’agriculture française, nos savoir-faire, la qualité de nos produits tout en respectant les humains, les bêtes, la terre et nos océans, doit absolument encourager avec des mesures fortes et concrètes (pour reprendre leurs termes…).
Ce nouveau modèle, c’est le développement et la généralisation des SCOOP : société coopérative ouvrière de production ou de coopératives agricoles.
Notre syndicat est lui-même sur ce modèle : il ne touche aucune subvention du gouvernement ou de l’Europe, un adhérent = une voix, les structures sont là pour aider et mutualiser les moyens, non pour dicter leur politique.
Comme nous ne touchons aucune subvention du gouvernement et de l’Europe (contrairement aux autres structures syndicales), nous ne devons rien à ces gens.
Nous n’avons donc pas peur de leur mordre la main, puisque ladite main ne nous nourrit pas.
Par contre, eux ils ont peur de nous puisqu’ils ne nous contrôlent pas.
Nous ne défendons que les intérêts des professions que nous représentons et ne rendons des comptes qu’à nos adhérents.
Les métiers de l’agriculture et de l’agro-alimentaire sont trop précieux et essentiels pour être ainsi méprisés.
Nous proposons donc d’accompagner tous les agriculteurs/pêcheurs qui sont pour une entraide solidaire pour mieux acheter, produire, vendre et vivre de leur travail.
Nous accompagnerons les créations de SCOOP pour une gestion mutualisée entre agriculteurs/pêcheurs avec une gouvernance partagée et démocratique entre tous.
Pas de vente aux grandes surfaces, pas de négociations avec le gouvernement, encore moins avec l’Europe, pas d’actionnaires. Revenir à une économie circulaire et une vente directe en circuit court accessible financièrement pour le consommateur et qui rémunère dignement le producteur.
Concernant les bénéfices générées les agriculteurs/pêcheurs ont la même voix de décision s’ils décident se les reverser sous forme de dividendes et/ou les réinvestir dans le fonctionnement de la coopérative.
Et enfin, parce que nous sommes de doux rêveurs et de douces rêveuses, nous sommes favorables à un retour à des productions locales à taille humaine avec des produits de grande qualité sans produits cancérigènes et néfastes pour les êtres humains, les animaux et l’environnement.
Avec ce modèle juridique et économique toutes les parties y gagnent et on est dans un fonctionnement durable et horizontal.
Bref, une vraie vision politique de long terme qui va dans le sens du bien commun.
Pour être conseillé et accompagné dans ces beaux projets de production solidaire, contactez-nous !